L’atelier de cuisine
Le boulgour,
mon héros du jour
Collaboration spéciale
Vous savez, ce grain de blé concassé que j’utilise ici et là dans mes recettes ? Celui qu’on appelle aussi burgol ou bulgur ?
On le trouve sous plusieurs formes, plus ou moins grosses. Le boulgour extra-fin ou fin est celui utilisé dans le fameux taboulé libanais ou dans ces boulettes. Il ne nécessite pas de cuisson. On utilise les gros grains en salade ou façon pilaf, et on les cuit comme du riz.
Avant que je n’aille plus loin, je dois vous confesser quelque chose. Si, aujourd’hui, le boulgour se retrouve dans ces pages, c’est d’abord par gourmandise, mais aussi par « pure conscience d’anti-gaspillage ».
J’en ai beaucoup cuisiné dernièrement… et il en restait ! Un atelier de cuisine de restes ? Voyons, ne me faites pas ces gros yeux. J’ai eu certaines de mes meilleures idées de recettes en essayant de composer avec les restes de mon réfrigérateur ! S'il y a bien une « tendance » que j’embrasse sans broncher, c’est celle d’essayer de gaspiller le moins de nourriture possible (et tout le reste).
Pour en revenir au boulgour, c’est intéressant de savoir qu’à l’origine, on le mélangeait à la viande, longtemps considérée comme un produit de luxe, par souci économique mais aussi parce qu’il est très consistant… à l’image de ce plat où les boulettes de boulgour et de viande hachée – agneau ou bœuf, je vous laisse choisir – se mêlent à une sauce épicée au poivron et à la tomate, constellée de pois chiches.
Accompagnez le tout de cuillerées de labneh crémeux et de tranches de pain grillées et vous voilà rassasié pour le reste de la journée !