Certes, je réagis un peu tard.
Le King of the Pop n’est plus: toutes les télés/ journaux/ blogs en ont parlé… On a tous fait “ooohhh”. Certains ont même lâché leurs larmes en écoutant “Billie jean” en boucle.
Google a dû faire un paquet d’argent rien qu’avec les recherches incluant les mots “Michael+Jackson”… Bref. Si je reviens sur ça aujourd’hui, c’est un prétexte. Un prétexte, car on veut tous être un King : King of the Graphism, King of the Illustration, King of the Traders, King of My Life… Mais, c’est surtout pour répondre aux questions posées par une amie- qui sont aussi les questions que je me posent sans cesse.
La question à 10 000 000 de roupies est : qu’est-ce que je veux/ vais faire de ma vie?”
Ouais, je sais. Encore. Toujours. Que répondre? Quand est-ce qu’on trouvera cette *motha fuckin* solution? Si j’amorce cette discussion ouverte sur mon blog, c’est parce que je pense qu’on n’est pas seulement deux à se poser la question. Mettons, que j’amorce le sujet et que -vous lecteurs- apportiez des éléments de réponse concrets (comment ça, je vous fait bosser à ma place?)
Cette question, je me la pose encore plus depuis que je suis sortie de l’école. Il faut comprendre que j’ai quand même fait les études les plus cools qui soient: arts appliqués, c’est pas le bagne. Ces écoles “d’artistes” (replacez votre mèche sur vos yeux maintenant) sont un peu un cocon, une bulle enchantée (mais il ne faut quand même pas idéaliser)… Surtout, on est loin de la réalité qu’impose les vrais métiers de la création. Alors quand on en sort, il y a moyen de se prendre de bonnes baffes. Bon, je ne vais pas vous faire un dessin, la majorité d’entre vous savent de quoi je parle…
En sortant de l’école- de manière générale- on se retrouve avec une sorte de couteau suisse entre les mains: je sais faire ça, puis ça, ça aussi mais un peu moins bien peut-être… Bref, on se tâte, on s’essaye, on hésite, on renonce, on tire une croix sur ses rêves ! ET LÀ, je dis stop ! Surtout : NE PAS tirer une croix sur ses rêves ! Je vais un peu parler pour moi, là, mais comme je suis un sujet universel, sentez-vous identifié surtout ;-)
Pour paraphraser deux personnes, je cite :
_ ” Oui, je pourrai continuer dans le graphisme et être une bonne graphiste- mais c’est juste pas ça qui me rends heureuse”
(sentiment trèèèèss partagé entre moi et celle que je paraphrase- je suis arrivée au même constat voilà quelque temps)
Élément de réponse:
_”Il faut faire dans la vie ce que tu aimes faire quand tu n’as rien à faire”
Je sais, il y a beaucoup de fois le mot “faire” dans cette phrase, c’est un peu obscur, mais j’explique : il faut faire la même chose que tu fais quand tu perds ton temps à faire autre chose. C’est un bon moyen de savoir ce que tu aimes vraiment faire. Mmm… Ok, c’est pas plus clair.
Un exemple tiré au hasard sera plus parlant :
Question :
” J’habite à Montréal, je suis graphiste mais à chaque fois que j’en ai l’occasion, je cuisine et je fais des photos de bouffe. Ça me rend vraiment heureuse. Que faire Macha ?
Ps. J’adore ton blog”
Réponse :
Faire de la photographie culinaire te rendrait certainement plus heureuse. Tu dois persévérer dans cette voie. De plus, ta passion des voyages serait assouvie par la même occasion puisque tu serais invitée à prendre des photos à travers le monde !
Bon, j’idéalise un peu; mais c’est aussi en faisant ce qu’on aime, qu’on arrive à faire aimer aux autres. Si on y croit (fort fort), les autres y croient déjà à 50%. C’est un peu ce que je me dis dans les jours où je vis ma vie dans un bubble-gum. Selon moi, le 50% restant tiens dans la confiance en soi (ça, il m’en manque pas mal) qui implique un peu d’arrogance- histoire de contre-attaquer efficacement à ceux qui ne croiraient pas en vous et qui vous feraient douter, vous feraient sentir comme un caca sec et enfin, je dirai qu’il faut être un peu bosseur. Si on veut quelque chose, il faut s’y mettre vraiment. Des bons coups dans le derche.
Bref, ce n’est pas vraiment très nouveau ce que je dis… Mais LA réponse existe-t-elle vraiment ? Je ne suis ni philosophe, ni prophète. Seulement, je crois en la “POSITIVE ATTITUDE” (ahhh, ça faisait longtemps, une référence de merde pareil !) Je pourrais continuer longtemps à citer des philosophes ou des quidams, ou même des signatures publicitaires “Just do it” ou alors des philosophes mutés en pub: “Deviens ce que tu es” (Lacoste), mais c’est trop facile (et ce post commence à être long). Je préfère vous laisser faire ! Merci mille fois d’avance !
ps. Si le coeur vous en dit, c’est dans la partie « commentaires » que ça se passe.
ps2. Solène et Juju, je prends vos commentaires au pied de la lettre. J’essayerai de poster plus de mes découvertes fabulomégalistique et je publierai aussi mes recettes. Walalalaaa, elle se prends pour Bree Van de Kamp…