Ça fait déjà deux ans, je crois. Quentin m’a dit qu’il commençait à bosser sur sa bande-dessinée.
“Ta B.D. là ? TA B.D. ?” Oui, sa B.D. Elle est sortie il y a quelques mois, elle s’appelle Eugène.
J’ai connu Quentin sur les bancs de l’école Duperré… On partageait à l’époque une non-coupe de cheveux similaire (milles excuses Quentin- toi-même tu sais). On aimait beaucoup dessiner aussi. Et attention révélation : combien d’entres vous savent que j’ai d’abord ouvert ce blog pour m’adonner à l’illustration ? Pour plus dessiner ? Peu j’imagine… (et pourtant quand on remonte aux débuts du blog, c’était ma motivation première !)
Entre temps, j’ai plus ou moins arrêté de dessiner (je gribouille sur des feuilles à l’occasion) mais je suis toujours aussi férue d’illustration et de bande-dessinées !
(un jour, je vous raconterai ma rencontre fortuite avec Michel Rabagliati et comment mon corps s’est transporté de lui-même pour aller lui bafouiller un “j’adore ce que vous faites”, un peu niais mais ô combien vrai… mais bon, aujourd’hui le sujet c’est Quentin !)
Quentin, lui, n’a pas arrêté de dessiner. Et Quentin a toujours terriblement bien dessiné.
J’admire son trait précis, fluide qui s’est bien sûr amélioré au fil des années.
Il y a quelques semaines, l’illustratrice/ blogueuse Pénélope Bagieu a présenté son livre dans une de ses chroniques B.D. pour le site Madmoizelle. Ça a mit beaucoup de joie dans mon coeur. On a tous bien ri au moment où Pénélope parle d’un “jeune sorti de l’école”… c’est plus tout à fait ça (a-hem), mais ça m’a rappelé la dernière fois où je suis rentrée en France et que j’ai retrouvé une de ses premières B.D. “d’époque” (circa 2005) dans la bibliothèque de mon ancienne chambre chez ma mère : je savais qu’Eugène allait sortir bientôt et ça m’a doublement émue de constater l’évolution de Quentin et tout le chemin accompli.
Pénélope décrit Eugène comme “beuuuuzarrre et beau”. Il y a de ça, oui. Mais loin de moi l’idée de vous parler du contenu du livre.
Je vous dirais seulement que j’ai aimé. Beaucoup. Je me suis perdue dans toutes les illustrations (il n’y a pas de cases, mais pourtant le tout est fluide et rythmé) et j’ai reconnu le style que Quentin développe depuis quelques années -un style emprunt d’une touche surréaliste, onirique mêlant des anecdotes de la vie quotidienne– je ne me suis pas ennuyée une seconde et même si j’ai refermé le livre avec quelques pas mal de questions (suspense !) je vous le recommanderais si vous aussi aimez la bande-dessinée et cherchez à découvrir un jeune auteur sympathique et talenteux ! (hihihi c’était la page réclame !)
Voilà, je voulais vous présenter Eugène avant de le ranger dans ma bibliothèque, à côté de mes Paul… entre gens de bonne compagnie, quoi.
Inspirations
♥ “Eugène” de Quentin Vijoux
Édité aux éditions Michel Lagarde (16 euros en France, une trentaine de dollars au Québec)
♥ Vous pouvez trouver son livre dans toutes les bonnes librairies/ Fnac en France ou sur Amazon.
♥ À Montréal, je l’ai trouvé à la Librairie Le Port de Tête : 262 avenue du Mont-Royal Est et il est apparemment aussi chez Archambault (woot woot!)
♥ Le site et blog de Quentin (et + d’extraits de sa BD): quentinvijoux.com
et son compte twitter : @quentinvijoux