Je ne sais pas laquelle choisir- même si j’ai mes préférences. Alors pour m’aider dans cette sélection ardue, je vais vous demander À VOUS PUBLIC de voter pour le candidat qui restera dans le loft. Ça va se passer dans la section “commentaires”. Toi, qui lit mon blog, mais ne pense pas à commenter, toi, qui passe comme ça par hasard, toi, qui déteste les ghraybehs : fais entendre ta voix !! Allez, juste cette fois ! Ça sera une bonne façon pour moi de départager ces photos. Vos choix m’aiguilleront dans ma décision finale (même si le dernier mot m’appartient, Jean-Pierre)
Très honnêtement, ce ne sont pas les photos dont je sois les plus fières… mais j’ai fait du mieux que j’ai pu. La lumière idéale n’était pas au rendez-vous et ça ventait pas qu’un peu hier à Montréal. Mon set-up installé sur la cuisinière près de la fenêtre à ses limites, sans parler du fait que je n’avais pas le meilleur objectif * pour réaliser les photos (…)
Je pourrais continuer longtemps à citer tous ces prétextes (qui n’ont pourtant pas entamé mon enthousiasme), mais non en fait. Car même si le résultat n’est pas à la hauteur de mes (hautes) espérances, je suis contente de l’implication avec laquelle je me suis donnée pour réaliser ces photos.
Le concours était un bon prétexte pour me lancer dans cette recette de ghraybehs. Véritablement et pour la première fois, en plus de réfléchir à ma prise de vue et au stylisme, j’ai quand même passé tout mon samedi à trouver des sets-up, à chercher la lumière, l’angle pour prendre le mieux en photo ces pâtisseries. J’ai aussi fait plusieurs essais/ erreurs nécessaires et somme toute- normaux- pour une débutante comme moi.
Les nombreuses photos que j’ai prises ont été comme des explorations. Et plus j’avançais dans ces explorations, plus j’arrivais à des résultats qui me satisfaisaient. Encore là, la lumière a fini par décroître et c’est sur le balcon et sous les rafales de vent, le doigt gelé appuyant sur le déclencheur que j’ai fini par me dire : « bon, ça suffit, j’arrête ! »
Alors, oui, biensûr, ça n’est pas parfait et on est loin de jouer dans la cour des grands… mais à quoi bon me battre contre ma technique défaillante, le vent, la vie ? J’apprends, non ? Selon moi, la mauvaise attitude aurait été de se dire : « putain, mais j’arrive pas à faire ce que je veux, j’abandonne » de ne pas publier les photos sur mon blog, de ne pas participer au concours et de me raser le crâne comme Briney Spears.
Mais abandonner, aurait été de réduire les efforts que j’avais fourni à néant… Je m’empêtre un peu dans mes explications (c’était pas prévu), mais ce que je veux vous dire au fond- et c’est une bonne morale à retenir je trouve ;-) – c’est que si on attends toujours le moment parfait pour faire les choses, on ne les fera jamais. Mieux vaut se lancer, car le moment parfait n’arrivera jamais et la photo parfaite dont on sera parfaitement content n’existera jamais. Il y a toujours quelque chose qui manque : une belle lumière d’été en début de journée, un objectif grand angle, des gros seins, un vrai studio, un chat pour faire mignon, de l’argent…
Mais si l’envie ou le talent ou les deux sont là, alors tous ces manques vont se régler avec le temps (sauf peut-être pour les gros seins, c’est plutôt l’inverse qui se produit avec le temps).
Le dernier reflex Canon ne fera jamais de vous un bon photographe, comme avoir les versions piratées d’Illustrator et Photoshop sur son PC qui roule avec Windows 98 ne fera jamais de vous un bon graphiste**. L’important, c’est de commencer. Tout de suite.
*** VOTEZ DANS LA PARTIE COMMENTAIRES***
Monique, la star, féminine, toujours à se mettre de l’avant. TAPEZ #1
Jean-louis (& Co), le pote qui vous trouve toujours un pass pour les coulisses. TAPEZ #2
Thérèse, la naturelle, elle aime prendre l’air et faire voler ses pistaches. TAPEZ #3
Théresa, la jumelle de Thérèse, mais avec un côté vintage, plus nostalgique peut-être (mais ridée, non jamais!). TAPEZ #4
Dépêchez-vous de voter, je dois envoyer la photo demain !!! (oui, je sais, je ne suis pas gênée de vous demander EN PLUS de vous presser… Mais fiez-vous à votre instinct ! Laissez-vous aller ! You-ouuh.) Et merciiiiii !!!
* Mais bon un gros merci, Juliette, pour ton appareil. Ça change du compact Sony, quand même ! Faut juste apprendre à amadouer la bête. En même temps que le soleil se couche. Tout en ayant les yeux bandés et en faisant des saltos dans des cerceaux enflammés.
** Humour de graphiste. Cherche pas, faut être initié dans la secte.
PS et après j’arrête : Merciiii les filles pour vos commentaires sur mon précédent post !!! Et bravo à “Jack”, qui a résolu l’enigme de la photo : il s’agissait bien de moules à maamouls! (mais oui, vous savez, cet autre petit sablé Libanais, miam miam)