ATTENTION !!! CE POST PARLE BEAUCOUP DE CUISINE ET PAS TELLEMENT DE MOI (POUR CHANGER)
… Et c’est après une journée longue en activités, en production culinaires, en nettoyage/ rangeage, que la petite Christelle prends le temps de poser ses miches face à son écran et de boire un thé à défaut d’avaler une tartelette citron-framboise (soupir).
Certains avaient peut-être vu mon “status update” Facebook qui parlait de l’amaranthe… Ou peut-être pas, oui, on s’en fout des status update de Facebook, en fait. C’est tellement rendu à : “Aline s’ennuie”, “Aline aimerait qu’il fasse soleil”, “Aline fait caca”… que ça vaut plus trop la peine de s’y pencher. En tout cas, quand j’update, moi Madame, c’est pour parler de vraies découvertes et pas seulement des mes états d’âmes. Exemple probant, donc, avec l’amaranthe qui est une sorte d’épinard amer… si on devait faire dans les explications basiques. Je ne connaissais pas avant de tomber dessus au hasard d’un panier bio dont me fait profiter une collègue en vacances. Les paniers bios nous donnent à chaque semaine une petite surprise : sur quoi va-t-on tomber cette fois ? Ou autrement dit : mais qu’est ce que je vais bien pouvoir foutre de trois choux, de kale en pagaille et de feuilles de moutardes qui me sont données en quantité industrielle? (Le panier de ma collègue et prévu pour quatre… Oui c’est une collègue avec une famille intégrée… bref)
Mais ça, c’est si on voit le verre à moitié vide. Parce que si on “tourne l’omelette”*, on s’aperçoit qu’un panier bio à bien des avantages (en plus moi je l’ai gratuit !)
1- C’est bio. Ca sent la terre. C’est rustique. Ca a du goût.
2- Ca vient d’un jardin avec un nom poétique “Les Jardins d’Ambroisie“…. (j’ai tout de suite l’image d’un bel éphèbe Grec qui me vient)
3- Ca fait vivre le producteur Québécois et encourage l’économie locale
Bref, ça c’est pour le côté José Bové de la chose… Mais d’un point de vue culinaire, ça pousse à tester des recettes inédites ou à faire des utilisations détournées. La semaine dernière, l’amie amaranthe s’est accomodée d’un peu de crème, de Moscatel et de cheddar râpée pour se transformer en super-trempette d’apéro. De la même façon, on a fait fi d’une partie des épinards requis pour la préparation de notre lasagne Épinards-Ricotta-Feta, pour écouler le reste du stock d’amaranthe. Résultat: ça passe très bien. Un petit goût amer à peine perceptible et quelque chose comme 20 000 fois plus de vitamines.
Bon j’arrête-là avant de virer complètement mémé… Si vous voulez plus d’infos: Wikipedia, biensûr… Mais juste pour conclure, à part l’utilisation en salade ou comme substitut aux épinards, on ne trouve pas grand chose. Des idées ?
Puis, à la deuxième livraison de panier bio, on a eu une nouvelle surprise : du basilic! De l’ail! Rrrraaaa !! Ce qui me connaisse gastriquement parlant (levez le doigt), connaissent aussi ma faiblesse pour le basilic. Tomates-bocconcini-basilic, le trio dont mon ventre à su s’accomoder pendant plusieurs été… Mais, en territoire Nord-Américain, c’est tout autre chose… Il faut un peu te couper le bras pour avoir du bon fromage et c’est ainsi que j’ai commencer peu à peu à glisser vers le monde parrallèle du fromage en plastique. Oui, j’avoue. Du cheddar sans goût… Ou plutôt neutre. Mais là on s’écarte un peu de mon vrai sujet du jour : le pesto.
Comme vous pouvez le voir sur la photo n°2, je n’avais pas le basilic “classique” entre les mains (qui lui se retrouve sur la photo n°1, vous suivez ?), mais Le Genova (je pense) avec des feuilles beaucoup plus éfilées, d’apparence plus jeunes et qui commencaient déjà à faire des fleurs !!!
J’avais donc aussi de l’ail frais- plus qu’il n’en faudrait pour tuer les 325 versions de Dracula que l’industrie cinématographique à créé.
ALORS… tadamtadaamm… J’ai décidé que ça serait le PESTO DAY. Après le Nelson Mandela day (hier ?), ça s’imposait en force. Avec l’ail, ça a donc été un Pesto à l’ail (not pictured here– parce qu’il a fini dans le bac à glaçons et nous ravira les papilles sur de bonnes viandes et poissons/ coquillages… mmm) et le classique des classiques : Le Pesto de basilic di Genova (avec les noix de pins).
Comme je suis ” La Blogueuse qui tient ses promesses“, je ferme ma gueule, je vous donne la recette et je vous dis à la prochaine !
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* girar la tortilla en espagnol : changer de point de vue — j’adore !!
** Je vous ai aussi glissé de l’expression Québécoise de premier choix là !!
Pesto à l'ail
INGRÉDIENTS
– 1/2 livre d’ail (environ 250g dans mon livre à moi **)
– 2-3 cuillère à soupe d’une bonne huile d’olive (première pression à froid, toi-même-tu-sais)
– 1/2 cuillère à soupe de sel
– Un petit tour de poivre du moulin
– 1/4 de tasse de noix de pins (je suis Américaine maintenant, je calcule en tasses… Mais ça fait environ 60 g, ça)
– 1/4 de tasse (60 g) de Parmigiano Romano (perso, j’ai fait moitié-moitié avec du Pecorino- ouais, j’ai pas misé sur le fromage plastique pour le coup) râpé
DO IT YOURSELF
1) Tu mélanges le tout au blender ou dans un mortier si tu t’appelles Musclor.
2) Selon la consistance désirée, il faut rajouter de l’huile ou mixer un peu plus longtemps.
Mémo personnel: mon pesto à moi était un peu grumeleux, mais seulement parce que mon blender c’est de la m**** (il est pas trop fait pour ça, en fait), mais c’est pas du tout de la faute à la cuisinière. PAS DU TOUT.
Pesto di Genova di Cristeli
Pesto de basilic, parmesan et noix de pin
INGRÉDIENTS
– 2 tasses (500 g) de basilic
– 3 gousses d’ail
– 1/4 de tasse (60 g) de noix de pins (pignons)
– Un bon 3/4 de tasse (environ 200 ml) d’huile d’olive (allez-y à l’oeil)
– 3/4 de tasse (180 g) de Parmigiano Romano (ou du bon Reggiano, si vous n’habitez pas au Québec et que ça ne vous coûte pas un bras)
– Sel, poivre
DO IT YOURSELF
1) Pour la préparation, c’est pareil que plus haut, sauf que c’est vert à la fin ;-p