Via Eat Me Daily
Il y a bien des choses que j’ai envie de dire ici. Ça bouillonne dans ma tête. Je n’arrive même pas à me concentrer. Le Biba du mois de Septembre que Marion m’a ramené me disait en réponse au test “Prête à changer de vie?” que j’avais le profil de la super woman… genre meuf avec pleins d’idées mais tellement qu’elle n’arrive pas à focuser. FOCUUUUUS Christelle. Genre elle veut élever des moutons dans le Gers, mais veut aussi ouvrir son café à Brooklyn, quoi. J’ai envie de le croire ce test moi. Ça me ressemble tellement de ne pas faire ce que je dis que je vais faire. Prenez ce post de bonnes résolutions par exemple… et regardez où j’en suis aujourd’hui : pas de ukulélé, pas de cours d’espagnol, pas de changement, etc. Je suis une machine à procrastiner. Ça m’énerve. J’ai faim. La tourtière* est dans le four. 20 minutes encore. Je suis énervée putain. En même temps, montée sur ressorts (ça se sent, non ?)
J’ai tellement de posts en préparation… pleins de photos qui n’attendent qu’à être postées, tellement d’idées qui ne demandent qu’à s’exposer. Par exemple, je voulais vous dire, hier soir je suis enfin aller voir Julie & Julia. Je ne m’attendais pas au film du siècle mais à un film léger autour de la bouffe, et c’était ça. Meryl Streep est vraiment bonne dans son rôle de pantin désarticulé-je-mesure-6 pieds-2-pouces… Au delà du défi que se lance Julie Powell (si vous ne savez pas du tout de quoi je parle, vous pouvez voir le trailer ici), il y a aussi une belle réflexion autour du “blogging”. Une réflexion que je m’étais faite en ouvrant mon blog. Qui a elle seule en justifiait l’ouverture : faire quelque chose que j’aime avec rigueur– AU JOUR LE JOUR- CAR CE N’EST QU’EN S’IMPOSANT UNE DISCIPLINE QU’ON Y ARRIVE. Aujourd’hui, j’ai écouté un podcast qui m’a ensoleillé mon petit creux de 11h. Un podcast de discussions en espagnol que j’écoutais dans le temps pour habituer mon oreille à ce doux langage. J’ai malheureusement fait le tour de tous les épisodes mais aujourd’hui en farfouillant sur l’ITunes Store, je suis tombée sur un épisode nouveau- unique. Il parlait de réalisation personnelle. Et comment, en 7 points qui font du sens**, on peut arriver à faire ce qu’on a envie de faire. Ce n’était pas une révélation, mais presque. La logique implacable des points et leurs simplicités te font dire “bah yeah! Go! Y’a pu’ qu’à!”
Pour les espagnols 2 ème langue et les hispanophiles, si ça vous tente d’écouter le podcast, tapez Notes in Spanish Advanced*** depuis l’Itunes Music Store.
ENFIN BREF, tout ça pour dire que putain de bordel de bite à queue, je dois me bouger les fuckin’ miches !!!! Il y a comme un truc qui ne va pas en moi, et chez l’humain en général, c’est cette facilité à s’accommoder du “pas pire”, “correct”, “ouais c’est pas la panacée, mais bon (choisissez votre réponse préférée) :
A- C’est la vie.
B- C’est la fatalité. Rodrigue, Chimène, etc. C’est ton destin, Claude MC. It was meant to be.
C- C’est la faute de ma mère ou de Freud ou des deux.
D- C’est la crise (meilleure excuse de 2009 au palmarès France-Roblochon-Saucisson)
Mais dans le fond, tout le monde le sait et c’est une belle hypocrisie populaire que de faire croire le contraire, il n’y a que toi qui puisses te motiver et te permettre d’avancer. Ne cherche pas à faire le beau. À te vendre. À posséder. À faire de l’argent. Fais toi plaisir. Jette ton bonheur à la gueule des autres. Sois heureux en faisant ce que tu aimes faire et les autres (pas tous) mais une majorité parmi tant d’autres vont accrocher. Parce que quand on prend son pied à faire quelque chose, ça se sent, ça se transmet. Ce sont pleins de bonnes ondes tout partout. Du GOOD KARMA à la tonne. Voilà ce que j’ai envie de vous dire à vous qui me lisez ! JE SAIS JE PARLE COMME DANS UNE PUB POUR BEAUTIFUL PEOPLE !!!
Le gars de mon podcast disait aussi : en 30 jours, on peut se créer une bonne habitude. Les premiers 30 jours sont les plus difficiles (pas envie ! Pas le temps ! Chui malade !), mais après ça, ça devient une habitude et tu fais ce que tu as à faire, ça te fait du bien, tu aimes ça même- TU KIFFES. Alors vas-y lance toi et KEEP GOIN’ON !
J’aurais envie de vous dire, dans mon débordement d’énergie qui m’envahit en ce moment, au travers de cette prose prolixe : VOUS ALLEZ ENTENDRE PARLER DE MOI ! Je ne vais plus vous lâcher. Je lance ce pari fou- là sur la toile (comme ça je n’ai pas le choix de revenir en arrière) de commencer à construire enfin la vie que je veux vivre. À ne pas m’accommoder du “mouais” (et je ne dis pas ça juste à cause de ma journée de boulot). Merde de tout le temps dire « j’en ai marre », « j’aime pas ce que je fais ». J’ai un peu peur, j’avoue, mais je me lance.
Bon la tourtière est prête. Je dois aller manger parce que quand j’ai faim je divague un peu trop (clin d’œil- humour). Mais un dernier mot quand même : j’ai besoin de vous, de votre soutien. Ça me donne des forces de savoir que des gens me lisent et trouvent que je ne fais (pas seulement) partir en couille. Alors merci !
* La tourtière du Lac St Jean. Tout un programme. Un cadeau de la mère de Fred.
Plus en détails, c’est une sorte de tourte à la viande, mélangée avec du porc parfois, chapelure, oignons, pommes de terres (?). C’est bon et ça se mange souvent à Noël ou un 16 septembre après une journée de travail où on n’a pas vraiment envie de cuisiner.
** Typiquement un québécisme traduit directo-presto de l’anglais “it makes sense“
*** Ils ont aussi un site, comme vous verrez si vous cliquez sur ce lien.