Chowder avec et sans couvre-chef
Vous vous souvenez de ça ? Le goût du chowder du Fisherman’s Wharf de San Francisco, c’était un peu ce que mes papilles avaient retenu de leur passage dans la Fog City. Alors quand nous sommes tombé- l’homme et moi- sur cette recette de Ricardo**, chef-animateur télé-businessman Québécois, du chowder de poisson et de fruits de mer… nous nous sommes dit que nous pouvions nous créer THE CLAM SOUP OF OUR DREAMS AT HOME. Tous les rêves étaient permis. Même ceux où tu nages nue avec un dauphin. En plus d’une préparation pas trop compliquée, ce chowder (ou chauderie* apparemment en bon français comme ma copine Juliette le dit) a le mérite de rassasier tous les estomac. C’est un super plat d’hiver, convivial, et qui change de la soupe aux poireaux ! Cette fois-ci, on s’est même fait plaisir en évidant des miches de pain au levain… comme à San Francisco ! La prochaine fois que je veux épater la galerie, je saurais quoi faire… Et vous aussi ! D’ailleurs, est-ce que vous aussi avez de gros coup de bluffs à votre actif ? Votre petite recette qui fait un effet bœuf à chaque fois ?
Sinon, dans la catégorie, « vie ma vie : Christelle », je suis de retour au boulot (depuis début Janvier… mais je ne sais pas où mon temps est passé), et malgré une semaine plutôt raplapla, j’ai l’impression que c’est de nouveau la course. Je trouve que je n’ai pas assez le temps de faire des photos, joue comme un pied du ukulélé et n’arrive parfois même plus à avoir la force/ l’envie de cuisiner… Mais bon, je me connais, j’aimerais TOUT pouvoir régler d’un SEUL COUP d’un coup de baguette magique… et au final, perds beaucoup de temps à me battre contre des moulins à vent… Waouh ! C’est beau cette histoire de moulins à vent… ça pourrait être de moi ;-) Bon, j’arrête avec mes état d’âmes*** (toujours les mêmes…) et vous donne la recette ! Enjoy!
* Wikipédia nous dit : le mot chowder est une déformation du mot chaudière (c’est-à-dire chaudron), marmite dans laquelle les marins bretons cuisinaient cette soupe épaisse.
** La recette est tirée du livre de Ricardo « Parce qu’on a tous de la visite »… J’y ai pioché beaucoup de recettes depuis que je l’ai. Le livre est très bien fait et les recettes donnent vraiment toutes envie. Les photos sont signées Christian Lacroix (eheheh… je vous vois venir… Non, pas le génie de la haute couture, mais son homonyme Québécois !)
*** « Tes états d’âme Éric sont comme les états d’Amérique ». Le plus mauvais jeu de mots dont les années 80 ont accouchées !! Ici, si vous vous sentez nostalgiques…
Recette du chowder de poisson et de fruits de mer (clam soup)
INGRÉDIENTS
– 2 boîtes de palourdes de 147g (5+1/4 oz)
– 3 tranches de bacon, hachées (on en avait pas la première fois, on a fait sans)
– 1 oignon, haché finement
– 250 ml (1tasse) de céleri coupé en dés
– 875 ml (3+1/2 tasses) de bouillon de poulet
– 1 litre (4 tasses) de pommes de terres pelées et coupées en gros cubes
– 375 ml (1+1/2 tasses) de grains de maïs frais ou surgelés ou en boîte
– 6 branches de thym frais (sinon, piochez dans votre pot à épice !)
– 225 g (1/2 lb) de filets de poisson blanc (aiglefin, morue, etc.)
– Quelques pétoncles ou noix de St Jacques**** (gros ou petits, un peu comme vous préférez- c’est un ajout personnel)
– 125 ml de crème à cuisson à 35%
– Ciboulette fraîche (pour la décoration)
– Sel, poivre
DO IT YOURSELF
– Égoutter les palourdes et conserver le jus. Réserver
– Dans une casserole, faire dorer le bacon. Ajouter l’oignon et le céleri. Laisser attendrir quelques minutes. Saler et poivrer. Ajouter le bouillon, le jus des palourdes, les pommes de terre, le maïs et le thym. Porter à ébullition et laisser mijoter 20 minutes ou jusqu’à ce que les pommes de terre soient tendres. Retirer les branches de thym.
– Au robot, réduire en purée lisse le tiers de la soupe et la remettre dans la casserole. Ajouter le poisson et les pétoncles, si vous choisissez d’en mettre (je ne vous force pas la main !), les palourdes et la crème. Porter de nouveau à ébullition et laisser mijoter doucement jusqu’à ce que le poisson soit cuit. Rectifier l’assaisonnement.
– Parsemer de ciboulette.
– Si comme moi, vous voulez que ce soit la fête à votre table, vous pouvez demander à votre boulanger des miches de pain « assez denses pour pouvoir y verser de la soupe ». Trancher un « petit chapeau » et vider la mie à la cuillère (ou avec vos doigts !!!). Prenez soin d’en laisser un peu tout de même… pour l’étanchéité bien sûr mais surtout pour avoir le plaisir de gratter les parois de mie avec la cuillère…mmm…
**** Dit-on pétoncle ou noix de coquilles St Jacques ? Au Québec en tout cas, on a tranché, c’est pétoncle ! Le débat continue ici sur Wikipédia !