Pierogis ruski (farcis au fromage), crème sûre et oignons… umh… un peu brûlés…
La suite, la suite, la suite !
Umh umh, laissez-moi vous présenter cette fois-ci les pierogis ruski !
Ils ont intégré la table du souper post-noël entre le foie gras et le bœuf Bouguignon.
Pour ne pas plomber « gastriquement » mes invités, j’avais pris soin de n’en servir que trois.
Juste en clin d’œil à la Pologne et à Cracovie -tout spécialement- que j’aime tant, pour Juliette qui était à ma table (et qui a vécu à Krakow un an après moi) et moi (bah oui!).
Pour ceux qui ne connaissent rien de ma relation spéciale avec Cracovie, je ne vais pas vous étaler toute l’histoire sur ce blog, mais retenez seulement que cette ville reste pour moi la terre de cocagne par excellence, que c’est là-bas que j’ai eu la piqûre des voyages et que ma vie d’adulte y a réellement commencé… (et là-bim, ma jeunesse en prends un coup).
Hier encore, j’avais 20 ans…
Pour continuer sur une anecdote moins nostalgique, sachez que j’ai eu beaucoup de mal à photographier ces « dumplings de l’Europe de l’est »… Il y a quand même plus glamour au niveau texture et en plus j’ai fait brûler mes oignons carbonisés caramélisés…
La modasse avertie aura sûrement reconnu un foulard Polonais* (et non, comtesse, ce n’est pas un torchon avec des fils or brillants) qui sent maintenant l’oignon. Quand je vous dis que je suis extrême, je ne mens pas !!
Et puis à part faire brûler les oignons, je n’ai aucun mérite. J’ai juste fait cuire des pierogis déjà prêts. Un jour, je m’y essayerai et je suis sûre alors que je n’en achèterai plus des tout faits. La seule astuce-cuisine-utile que je pourrais vous transmettre est celle que mon adorable voisine Polonaise Lola m’avait refilée. Je vous retranscris le dialogue comme dans mes souvenirs :
Christelle : « We tried once to cook pierogis but it was really disgusting.
Maybe we didn’t catch the way to cook it well… or maybe we were too drunk »
Lola : « Oh com’on, Christie, it’s so eeeasy. Even drunk, I can make it! It’s even simplier than pastas. You know it’s done when the pierogis pop up to surface. Et voilà !** »
Sur ces conseils judicieux, je vous laisse avec les photos. Smacznego!
* D’inspiration balkanique mettons, mais en vrai, celui-là, je ne l’ai ni trouvé en Pologne ni en Russie mais en Mongolie. Ça vaut la peine de s’acharner parfois !
** En français dans le texte. Ouais, comme Julia Child. :-p
8 Commentaires
ho p***** ! C’est l’une de mes prochaines recettes… J’ai une amie de Berlin qui est venu faire ça avec moi la semaine passée…
Pour avoir déjà fait des pierogis (ruski et miemsem) avec une polonaise, je te souhaite bon courage.. Bon, les ruski ça va, mais ceux à la viande c’est affolant tout le travail en amont de préparation de la farce!!
Très belles couleurs pour les photos, super contraste le bleu avec le foulard polonais!!
C’est un oignon rouge en fond ?
Pour ma part j’ai installé ma collection de poupées Russe dans mon nouveaux chez moi, mintenant elle cohabite avec des petits dinausores … J’ADORE :-)
@ Bianca: Je pense que c’est nos théières lapins qui sont connectées à travers leurs oreilles ! ;-P
@ Juliette : oui, on m’avait dit la même chose, mais j’ai dans un livre de recettes chez moi, un recette qui semble pas si compliquée ! On va voir…
Et merci pour tes petits compliments :-)
@ Moustache : oui, oui, c’est bien un oignon rouge. Qui a délicatement parfumé mon foulard !!
Puis, aweille les photos des matrioshkas Godzillas !!
hi hi hi
on m’en a parlé et reparlé, je n’en ai jamais gouté mais je sais où je peux en trouver pas trop loin de chez moi, je sens que ce sera bientôt fait !
les tiens ont l’air délicieux.
Merci Melopapilles !!
(Je ne vois ton commentaire que maintenant)
Belle dégustation !!!