De la vie qui va vite et de la sauce poisson.

La vie va vite. C’est, je pense, la phrase que je me suis le plus répétée ces derniers mois.

Les adultes ne nous mentaient donc pas.

En parlant d’adultes, jamais je ne me suis sentie plus adulte que depuis ces quelques mois. Et pourtant, encore en début d’année, confortablement installées autour d’une table du Café Cardinal à manger des scones beaucoup trop bons et à boire du thé, on se disaient avec des amies qu’on ne se sentaient pas toutes encore adultes. Pourtant toutes fraîchement débarquées dans la trentaine, qu’est-ce-que ça nous prendrait pour enfin le devenir ou s’avouer qu’on l’étaient ?

Marie B. n’était pas d’accord : “Allô les filles, vous travaillez, vous vous assumez, ça fait plus de 10 ans que vous avez passé le bac (OUCH!), vous avez 30 ans… réveillez, vous êtes des adultes !”, qu’elle nous a dit (enfin, peut-être qu’elle y a mis plus de formes).

De mon côté, je crois bien que d’acheter un condo, préparer un déménagement, des rénos, tout en assurant du mieux que je peux côté professionnel, et en prenant parfois le temps de souffler, voilà ce qui m’a définitivement fait réaliser que j’étais rendue dans la cour des grands… Vraiment ?

Souvent, je me demande comment font mes amies qui ont des enfants ? J’ai tellement d’admiration envers elles (et eux !) Mais bon, j’imagine que je trouverais comment. J’imagine…

…

Je n’avais pas vraiment prévu de vous faire part de mes états d’âmes aujourd’hui, plutôt de vous parler de sauce poisson, mais je crois bien que ça devait sortir. Et puis, les recettes que je partage avec vous cette semaine en partenariat avec le site Saveur.ca, sont pour le coup vraiment adaptées à la vie qui va vite ! (regardez-la qui essaye de rattacher les wagons !)

D’ailleurs, j’espère que personne ne viendra me dire “Aaaah ça a l’air trop bon tout ça, mais j’ai la flemme de le préparer !”. ;-) Non, cette semaine, c’est finger in the nose, les enfants; et même en ayant un poil dans la main (que dis-je, une touffe !), tout le monde peut s’y coller !

Légumes rôtis umami à la sauce poisson

Dans ma recette numéro 1, ces légumes rôtis umami, ce n’est même pas vous qui faites le travail, c’est votre four et la sauce poisson.

L’automne a bel et bien commencé, alors je reprends mes bonnes vieilles habitudes de mamie : j’achète des choux, des courges, me lie d’amour avec toute la famille des légumes-racines (carottes, navets, betteraves, panais…) et oublie ça dans mon four, qui semble de toute façon collé sur le mode “rôtir”.

Accompagné de ses potes le miel et l’huile d’olive, la sauce poisson intensifie les saveurs, caramélise et enrobe ces légumes pour les transformer en délices sucrés : des petits bonbons de la nature, voilà ce que j’ai l’impression de savourer à chaque fois que je croque dans des légumes rôtis !

Pimp ma vinaigrette

Ma deuxième recette répond à un besoin qu’on avait exprimé sur la page facebook du blog.

“Dis, t’aurais pas des idées de vinaigrettes qui changent un peu ?”

Bon, je pense qu’on m’a posé la question il y a deux ans, mais l’important c’est d’y répondre un jour, non ? #RéactivitéProchedeZéro (blague à part, je note mentalement vraiment tout ce que vous me dites et espère toujours avoir le temps de satisfaire vos désirs gourmands les plus fous)(mais bon, souvent la vie QUI VA VITE prend le dessus !)

Et c’est ici que la sauce poisson revient dans nos filets (MAIS QUEL HUMOUR !) : quelques gouttes sont parfaites pour relever une vinaigrette crémeuse pour salade César (genre avec un peu parmesan, des câpres…), mais ça fonctionne aussi pour les vinaigrettes toutes simples comme celle-ci au vinaigre de riz, sirop d’érable et citron vert (lime) + je vous donne également des idées de variantes plus bas, au cas où par malheur et perte TOTALE de repères vous vous retrouviez sans sirop d’érable dans votre frigo. Je ne vous juge pas, mais un peu quand même…

Et parce qu’une recette de vinaigrette sans salade, c’est une bête qui n’a qu’un oeil, c’est un oiseau sans plumage, une forêt sans écureuil*, voici une idée de coleslaw pas plate où la répandre allègrement ! En bonus, la semaine prochaine, je vous donne une autre recette bien miam-miam où vous pourrez l’utiliser aussi. 2 pour 1, ouep, comme pour le shampooing ! ;-)

Coleslaw pas plate

J’ai hésité à rendre ce coleslaw crémeux en y ajoutant quelques cuillerées de yogourt grec, mais après y avoir goûté, je me suis dit que la vinaigrette et le basilic thai (basilic, mon amour ! <3) faisaient le travail en masse. Je viens de remanger un bol plein tout en écrivant ce billet, et mon estomac confirme que c’est bien bon.

Oui je sais, c’est mal de manger devant son écran.

C’est la faute à la vie qui va vite. À ce tourbillon, qui donne parfois l’impression de perdre pied… mais qui vaut terriblement le coup d’être vécu, qu’on dit. En attendant, comme vous  –je suis sûre– je fais de mon mieux. Et c’est ben correct comme ça.

Christelle, adulte et philosophe à la sauce poisson.

* Merci Astérix pour l’inspiration.

Ce billet est sponsorisé par le site Saveur.ca. Tout le contenu et les opinions exprimés dans ce billet sont, comme toujours, les miens. Merci de supporter les sponsors qui permettent de créer du nouveau contenu créatif sur le blog.