* À la bleuetière de Saint-Félicien *
Il y a deux semaines, j’étais invitée par Boulange des Campagnards avec qui je collabore cette année, à partir à la rencontre des producteurs du Lac St-Jean qui cultivent les bleuets et l’avoine qui se retrouvent –entre autres– dans leurs pains.
Ça me rend toujours humble (et très excitée, à la fois !) de rencontrer ceux qui nous nourrissent ! C’est une chose de savoir qu’on mange un aliment du Québec, c’est une autre de voir la réalité –et le travail– de ceux qui sont derrière !
La journée a commencée à la bleuetière Mistassini de Saint-Félicien après un vol en coucou d’environ 1h (pendant lequel mon mal des transports n’a pas frappé ! Yeah !) en compagnie d’une gang de filles des médias bien sympathiques (et d’un gars : salut Hubert !) et du chef Louis-François Marcotte, porte-parole de la marque, et aussi d’un pilote super beau*.
Devant nous, des champs de bleuets à perte de vue : du rouge (prêt à être récolté !), du vert (ça sera pour l’année prochaine !)… et quand on s’approche : les petits saphirs ronds si convoités.
Le bleuet sauvage du Lac, c’est un peu le saint Graal du bleuet. Le meilleur, vous diront tous les Jeannois (et la mère de l’Homme, que je salue et à qui j’ai beaucoup pensé depuis les terres où elle a grandi !). Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, il est plus petit que ses autres cousins Québécois ou Américains, mais en contrepartie super savoureux… et demande beaucoup de patience pour être cueilli à la main.
À la bleuetière Mistassini, on procède mécaniquement, pour ensuite trier et nettoyer les fruits. Quelques bleuets frais se retrouvent dans les étals des marchés pendant les rares semaines d’été où on a la chance de leur voir la face. Les autres sont congelés afin d’en préserver les qualités nutritives et/ ou déshydratés ou infusés (au jus de pomme bio, par exemple. Miam !) par Bleuet Nordic –une autre entreprise fièrement locale– pour régaler les gourmands toute l’année. Ce sont ces bleuets séchés, par exemple, qu’on retrouve dans la miche muesli aux bleuets et canneberges du Québec Boulange des Campagnards.
Pas besoin de vous dire que j’ai mangé mon lot de billes bleues sur place ! ? Délice !
Après la visite de la bleuetière, on a mis le cap sur la ferme Olofée, de la famille Lepage-Tremblay, des producteurs et transformateurs de céréales depuis plus 40 ans dans la région du Lac. Leur nom –Olofée– signifie “La remontée dans le vent grâce à la vitesse acquise” et fait écho aux épreuves auxquelles la famille a dû faire face afin de pouvoir produire des céréales de qualité dans ce coin de pays. Respect.
En arrivant en bus, à l’heure du lunch, on a été accueillis par cette vue de la grange :
* Dîner dans la grange *
Les émojis avec les coeurs dans les yeux ? ? ont clairement été inventés pour ce décor ! Vraiment, quel superbe endroit pour dîner ! On s’est mis à photographier comme des fous les moindres (si beaux !) détails. Seuls les cris affamés de nos ventres ont réussis à nous faire poser nos appareils photos pour déguster les savoureuses salades et sandwichs, concoctés par Louis-François Marcotte; et écouter la famille nous raconter l’histoire de sa ferme.
* Dans les champs de la ferme Olofée *
Le ventre plein, on s’est dirigés vers les champs d’orge et d’avoine de la ferme. Du blond à perte de vue. Des brins qui dansent au vent. Encore une fois, on prend le temps de mesurer la qualité du travail bien fait. Des semis, à l’amande d’avoine qu’on viendra ensuite récolter, sécher, trier, décortiquer pour en faire des flocons… il y a plus de 40 (!!!) étapes, des heures de travail, de gestes passionnés, et de minutie… Du simple gruau ? Plus vraiment… me suis-je rappelée en versant les flocons d’avoine rapportés de la ferme dans mon pot à la maison.
On rêve encore un peu devant les champs… et on repart la tête pleine de souvenirs !
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Évidemment, après ces rencontres, c’était impossible de ne pas vouloir mettre les bleuets et l’avoine partout en valeur dans une recette !
*Des petits muffins muesli aux bleuets*
J’ai eu envie de préparer ces muffins à mi-chemin entre une recette de p’tit-déjeuner et de collation. Et qui feraient tout aussi bien l’affaire au dessert ! ? En fait, je les ai testés et approuvés à tous ces moments de la journée (et un peut-être peu plus encore !)
Ils se préparent sans farine, puisque la miche moelleuse à l’avoine, bleuets et canneberges la remplace. Voyez ça comme un croisement entre un pouding au pain et un muffin : un muffin-o-pain ? ?
J’ai eu envie d’ajouter de la noix de coco râpée et en copeaux, qui se marie bien avec le goût des bleuets, tout en apportant de la texture et du croquant. Si vous n’aimez pas le goût de la noix de coco, vous pourriez très bien la remplacer par de la poudre d’amande et des amandes effilées !
Je vous laisse avec la recette et termine ce billet-fleuve (ou lac devrais-je dire ? OHOH !) ici !
À bientôt le Lac et merci pour tes trésors !
Vous cuisinez mes muffins muesli aux bleuets ? Montrez-les moi sur Instagram en utilisant le hashtag #Christelleisflabbergasting pour que je puisse les voir, ou épinglez-les sur Pinterest pour les préparer plus tard !
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Muffins muesli aux bleuets
Pour 12 muffins
INGRÉDIENTS
– 2 gros oeufs
– 180 ml (3/4 de tasse) de lait ou lait végétal
– 3 C. à soupe bombées de sucre, et un peu pour saupoudrer
– Les graines d’1 gousse de vanille ou ½ c. à thé d’extrait de vanille pure
– Beurre, pour le moule
– 6 tranches (env. 225 g / 1/2 lb) de miche aux céréales muesli canneberges et bleuets Boulange des Campagnards (celles au milieu du pain !), coupées en cubes d’environ 2.5 cm (1 po)
– 3 C. à soupe de noix de coco râpée
– 170 g (env. 1/2 casseau / 1/3 lb) de bleuets du Lac St-Jean (ou bleuets surgelés non dégelés)
– Gros flocons d’avoine et/ou copeaux de noix de coco, pour décorer
DO IT YOURSELF
1) Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 180ºC (350ºF). Dans un bol, fouetter les oeufs, le lait, le sucre et la vanille. Ajouter le pain et mélanger doucement pour l’imprégner. Ajouter la noix de coco râpée et les bleuets et mélanger.
2) Beurrer un moule à muffins antiadhésif ou en silicone. Répartir le mélange de pain et bleuets dans les moules, en pressant légèrement. Saupoudrer le dessus des muffins d’un peu de sucre et de flocons d’avoine.
3) Cuire au four pendant 30 minutes. Parsemer les muffins de copeaux de noix de coco et poursuivre la cuisson pendant 15 minutes, ou jusqu’à ce que les muffins soient bien dorés sur le dessus.
NOTES :
– Si on n’aime pas le goût de la noix de coco, on peut l’omettre dans les muffins et remplacer les copeaux par des amandes effilées.
– Se congèle.
Ce billet est réalisé en collaboration avec Boulange des Campagnards. Tout le contenu et les opinions exprimés dans ce billet sont, comme toujours, les miens. Merci de supporter mes partenaires qui permettent de créer du nouveau contenu créatif sur le blog. Merci à la bleuetière Mistassini, Bleuet Nordic et la ferme Olofée de nous avoir reçus !
6 Commentaires
Bonjour Christelle,
Même si je ne suis pas friande du pain brun, j’ai eu l’occasion récemment de goûter à la fameuse miche aux céréales muesli, canneberges et bleuets de la Boulange des Campagnards et je l’ai trouvé vraiment, vraiment délicieuse! Je vais sûrement en racheter. Merci encore!
Tes photos sont très belles, et celles des champs de bleuets m’ont rappelé de beaux souvenirs de mon enfance au Lac. J’en ai passé du temps, étendue dans les talles de bleuets à les dévorer au lieu de les ramasser! ?
Merci Nicole ! Ravie que le pain t’aie plu ! C’est mon préféré des pains Boulange ! :)
Une cueillette qui avait l’air bien agréable et une super recette que je vais tester!! :-)
Super ! Tu m’en redonneras des nouvelles ! (ça marche aussi dans un grand plat, si jamais tu n’as pas de moules à muffins !)
Oh my, ça devait être fantastique (les myrtilles + l’avoine, deux de mes choses favorites à manger) et les photos sont très belles! <3
Merci beaucoup Laurelas ! Et oui, j’en ai mangé beaucoup beaucoup de ces petits muffins, le combo marche bien ! ;)