Il y a quelques temps, on vous avait parlé du fameux manuel d’utilisation, celui que vous êtes censés avoir lu et relu pour bien vous familiariser avec votre outil. Je vais donc partir du principe que vous connaissez bien votre appareil et ses nombreux boutons, si ce n’est pas le cas, je vous laisse relire l’article et bûcher un peu ce manuel !
Généralement, sur les appareils photos, on trouve multitude de petits boutons. Cela peut-être effrayant au début, mais vous allez voir qu’on utilise toujours les mêmes.
Sur Culinographie, s’il y a bien une chose pour laquelle on milite, c’est l’utilisation de votre appareil photo en mode manuel. Si vous voulez progressez en photo, ne laissez surtout pas l’appareil décider pour vous ! Vous devez êtres maître de votre appareil !
Voyons donc tous les boutons auxquels il faut toucher afin de maîtriser tous ces paramètres techniques (on va le faire de manière un peu chronologique pour que ce soit clair). Il y a des notions importantes que nous n’avons pas encore abordé sur Culinographie, mais cela ne devrait pas vous empêcher de faire des essais, d’essayer de comprendre pas vous-même ce que ça peut changer sur le résultat de votre photo d’augmenter ou de diminuer tel paramètre.

– Tout d’abord, pas de photo sans avoir tourné le bouton on-off (comme le cache objectif, c’est un peu le classique du « haa mais pourquoi ça marche paaaas ? Ha ben c’était pas allumé. Ok, je sors !).
– Le paramètre ISO. Avec l’ISO, on règle la sensibilité de l’appareil : en gros, plus il fait sombre, plus l’ISO devra être élevé. Plus l’ISO est élevé, plus il laissera entrer de lumière sur le capteur, mais cela va se faire au détriment de la qualité de l’image (plus l’ISO est élevé et plus on verra apparaître du grain sur la photo).
– La balance des blancs. La balance des blancs est à adapter en fonction du type de lumière disponible (nuageux, plein soleil, néon, ampoule…). Plus la balance des blancs sera correcte, et plus on obtiendra des blancs sur la photo qui seront proches des blancs de la réalité.
– La vitesse d’obturation et l’ouverture. Ce sont deux paramètres qui vont de pair. L’un va être ajusté en fonction de l’autre. Généralement, on commence par régler la profondeur de champ qu’on souhaite obtenir (un flou plus ou moins important sur la photo) et ensuite on adapte la vitesse d’obturation en fonction des conditions de lumière et du degré de luminosité qu’on souhaite obtenir sur la photo.
– Le focus. Lorsque l’appareil fonctionne en autofocus ET qu’on a mis l’appareil en mode manuel, on va pouvoir dire quelle zone de la scène on souhaite voire nette. En autofocus, l’appareil va de lui-même se régler pour que cette zone soit nette. Si on met notre objectif en mode manuel, on va devoir tourner la bague pour faire jouer les lentilles de l’objectif et trouver nous-mêmes la zone de netteté. L’objectif en mode manuel peut être utile lorsqu’on souhaite faire le point sur une zone non couverte par les indicateurs de l’appareil photo. Mais cela nécessite de bien vérifier en zoomant sur l’image que c’est bien net car nos yeux peuvent être trompeurs !
– Le déclencheur. C’est donc le bouton qui déclenche la photo ! On peut mettre le déclenchement à retardement (2 sec ou 10 sec) ou faire le déclenchement à distance via une télécommande ou via l’ordinateur pour certains réflex. Le déclenchement différé peut être intéressant lorsqu’on utiliser un trépied et qu’on ne veut pas risquer d’avoir un flou de bouger au moment où on appuie sur le déclencheur.
Voilà donc tous les principaux éléments à avoir en tête lorsqu’on utilise son appareil en mode manuel. Bien évidemment tous les appareils ne vous donneront pas accès à tous ces paramètres, je pense notamment aux compacts où souvent on ne peut pas gérer sa vitesse d’obturation et son ouverture.
Et quand on a une photo qu’on aime bien, comment on fait pour retrouver ses réglages ?
Et bien il « suffit » d’aller voir les données exif de la photo. Les données exif c’est en quelques sortes la carte d’identité de la photo où seront consignés tous les paramètres utilisés (type d’appareil, type d’objectif, ouverture, exposition etc…). Pour lire ces méta-données, on peut utiliser XnView comme programme (on peut également y avoir accès via lightroom). Cela peut être utile quand on débute de passer les photos de blogs ou de site qu’on apprécie pour savoir quels réglages ont été utilisés.



