{Fall-in-love with Vermont} Une semaine en nature à Woodstock

Aaah les amis, par où commencer ?

Je pense que tout est dit dans le titre et dans le jeu de mots un peu facile qui fait genre je-suis-trop-fluent-in-English : je suis tombée en amour. Avec le Vermont. Et puis c’était l’automne.

Je le savais avant d’y aller. Je savais que ça allait me faire chavirer.

Pourtant, l’Homme était sceptique à mes envies de voyage au Vermont. Un peu comme lorsque je dis : “et si je mettais de la betterave dans mon gâteau au chocolat ?”. Il fronce les sourcils.

Ce n’est qu’en revenant de Cape Cod en Juin dernier, et en traversant ce si joli coin de pays pour rentrer à Montréal, qu’il s’est dit : “pourquoi pas, Christelle ! Ça a l’air beau en fait… même si ça ressemble au Québec !”

Je ne me souviens plus très bien quand ma “fixette” sur le Vermont a commencé, mais ça faisait trèèès longtemps que je voulais y aller.*

Pour ce voyage, on rêvait d’être entouré de nature. Se reposer. Tranquilles. Déconnectés. Pas de programme. Pas de to-do list à barrer mentalement. Pas de monuments historiques à visiter ou de gens à voir . Rien à faire.

C’est donc un billet à regarder plus qu’à lire que je vous propose; même si j’ai quand même quelques bons tuyaux pour vous au bas du billet ! (je suis incorrigible, je sais ! oh-oh ah-ah oh-oh). Malgré tout, j’avais très envie de partager avec vous ce que j’avais vu. Voyez ça comme une ôde à notre chalet et à la nature ! Bah oui, je vous l’ai dit, je suis tombée amoureuse…

En commençant à chercher sur Airbnb pour notre chalet dans le bois, on ne trouvait que des cabines pas assez isolées, trop grandes ou trop chères (aaah il y a bien eu cette cabane dans les arbres qu’on m’a conseillé sur twitter : formidable !!! … mais aucunes disponibilités !) et en arrivant début octobre, nos chances étaient plus limitées (même si “les couleurs” dans les arbres assurent un beau spectacle à cette période-là).

Et puis, au hasard d’une visite sur le blog de Jeanne, on est tombés sur ce chalet que vous voyez en photos et on s’est dit go!

Cette “petite vue” d’arbres aux feuillages de trois couleurs différentes a été la première image à s’imprimer dans ma rétine tous les matins au réveil.

“C’est beauuuuu !” sont les premiers mots que j’ai soupiré tous les matins.

Les couleurs étaient si intenses. Le plus fou dans tout ça : les températures estivales sorties de nulle part qu’on a eu ! D’un coup, début octobre, il faisait 24-26˚(soit ma température préférée, souvenez-vous) et le ciel était bleu bleu bleu… ce qui créait le fond parfait pour les couleurs étincelantes des feuilles d’automne.

En arrivant chez nous, la proprio nous avait laissée de gros oeufs d’une ferme voisine dans le frigo. Des oeufs bleus poudres, crèmes, blancs cassés avec de gros jaunes soleil bien orangés. Bons à se damner ces petits oeufs là…

Tout au long de la semaine, on a pu voir à quel point une vraie place était donnée aux produits locaux, frais et bons (j’y ai vu les plus beaux kales de ma vie !) Loin de suivre les modes ou une pseudo-tendance, les Vermontois sont vraiment granos dans le sang ! Ah ça, on ne m’avait pas menti !

…

Les journées étaient douces, faites de repas préparés simplement mais avec de bons ingrédients du coin, de yoga, de lectures, d’accords un peu faux grattés au ukulélé, de parties de jeux de société, de discussions passionnées… et d’observation des feuilles.

On ne s’est pas ennuyés une seconde.

En parlant lectures, j’ai adoré la façon dont les livres recouvraient quasiment tous les “murs” (la structure apparente, en fait) du chalet. Le propriétaire nous expliquait qu’il avait commencé à construire son chalet il y a quatre ans “one piece at a time” en chinant à gauche à droite pour des fenêtres, l’escalier…

(Oui, on se “douchait” à la fraîche dans le bain extérieur au milieu des arbres ! Jouissif… à 24˚! (à -12˚, on en reparle !))

Cette menthe a très possiblement finie dans quelques mojitos…

Les seules fois où on a quitté notre petit “havre de paix” étaient pour se ravitailler au Marché Fermier de Woodstock, à la ferme On the Edge pour une tarte aux bleuets (la mienne est meilleure, si si !) ou pour quelques balades en nature.

L’image qui ouvre ce billet est celle des gorges de Queechee (j’adore ce nom de ville ! À prononcer Kwiii-Chiiiiiiiiiii! si vous êtes un peu con-con comme moi) vues du dessus. Elles sont un peu moins impressionnantes vues d’en-bas, mais pas mal quand même :

(… comment ça, je suis blasée ? ;p)

En même temps, ce genre de domaine MAGNIFIQUE longeait la route qui menait à notre chalet. On aurait dit une carte postale tellement c’était joli… *soupir* :

Ces petites pommes du Vermont très naturellement posées sur une roche (la nature = mon meilleur canevas) ont finies dans “la plus bonne des tartes aux pommes que tu n’aies jamais fait Christelle”, selon l’Homme.

Une tarte aux pommes beeeeen normale, beeeen classique. Une pâte brisée (que j’ai eu peur d’avoir raté, je l’ai faite à l’oeil) dessous et sur le dessus (comme il faut), 4 pommes (qui ont bien compotées), 3 cuillères à soupe de cassonade, autant de sirop d’érable et 2-3 noisettes de beurre. Voilà la simplissime recette ! “Grand-maman serait fière de toi” m’a-t-on dit. Si c’est pas du compliment ça ! ;)

J’ai aussi fait du pain maison pour nos amis qui venaient nous rejoindre la fin de semaine. Et juste parce que j’en avais trop envie…

“Le pain pas cuit avant sa première levée”, pixels sur internet, 2013.

“Le pain cuit ta-daa”, pixels sur internet, 2013.
(N’est-il pas TROP beau ???! Non mais laissez tomber… je perds toute modestie quand je fais du pain ! Je trouve ça SI joli et SI gratifiant !)

J’espère vous avoir fait un peu tomber en amour ou du moins de vous avoir fait voyager devant votre écran…

… Till next time, Vermont!

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* Pour l’anecdote, il y a ce running-gag entre mes amis, l’Homme et moi de “la boulangerie-où-je-veux-aller-au-Vermont” ! J’ai dû dire cette phrase 1438 fois exactement entre les mois de juin et octobre.

C’est à cause d’une (très chouette) émission de Josée Di Stasio, une grande dame de la télévision (et de la bouffe), ici au Québec. Le temps d’un road-trip entre le Vermont et le Massachusetts, elle s’est arrêtée dans cette boulangerie où je veux tant aller : le Vergennes Laundry. Le deuxième nom du Vergennes Laundry pourrait tout aussi bien être “Q.G. de Christelle” telllllement c’est le genre d’endroit où je sais que je me sentirais bien, où je sais que peux vous conseiller d’aller même si je n’y suis jamais allée !! Car c’est ça la blague : en juin et cette fois-ci (où il pleuvait des cordes sur la route) on est arrivés un poil trop tard vers Vergennes pour profiter de la “la boulangerie-où-je-veux-aller-au-Vermont”.

L’Homme m’avait pourtant prévenu : “Christelle, on ne va pas au Vermont juste pour une boulangerie !” … mais faut croire qu’il m’aime beaucoup, parce que même si “on n’allait pas au Vermont JUSTE POUR UNE BOULANGERIE”, il m’a quand même proposé d’y aller une fois sur place !

Bref, allez-y pour moi si vous voulez. Moi, elle m’attend pour mon prochain voyage ! Jamais deux sans trois, qu’on dit.