Désolé pour ceux qui “suivent” ce blog, le “lisent parfois”, “cherchent des nouvelles”, mais je n’ai absolument pas eu le temps d’en donner (des nouvelles) ni faire de petits dessins ces derniers temps.
Beaucoup de travail, autant à l’agence, qu’à côté (puisque je passe une partie de mes week-end sur un projet d’identité, etc.) et une sempiternelle question qui revient: as-t-on besoin d’autant travailler dans la vie? Franchement, quand on y pense, on passe beaucoup de temps au travail. En plus, quand ce travail ne répond pas à toutes nos attentes ni à nos motivations, ne nous satisfait pas plus qu’il nous déçoit… ne serait-ce pas un peu du sadisme? Il faudrait voyager à la place. Mais, à voyager tout le temps, en perdrait-on le goût?
Heureusement, dans ce monde tout en niveaux de gris, il reste la bouffe.
Bouffe réconfort. Belle bouffe. Bonne bouffe. Seul. À deux. Entres potes. Aaaah, la bouffe. Je l’aime. Et comme je suis obligée de me nourrir, je n’ai pas d’excuse pour “nourrir” aussi ce blog, donc je prends des photos.
Rendons à César ce qui appartient à César: dans ce labeur, je suis aidée par un assistant*, un assistant qui reste dans l’ombre (et qui apparaît décapité dans mon précédent post), un assistant sobrement nommé Mr Oregon (ou Mr Bananas fritas). Eh bien, cet assistant me pousse, m’aide à me surpasser dans mes prouesses culinaires.
Je ne cuisine pas seulement parce que j’aime ça, mais aussi parce que je l’aime (putain, larmichette).
Je cuisine parfois seule, mais souvent, il tranche, pèle, fait griller et commence même à assaisonner en toute autonomie avec des épices plus élaborées que du sel et du poivre. Il est aussi doté d’une fonction nettoyante, mais pour ça, il faut appuyer trrrès fort sur le bouton quand même ;-)
Même si j’ai l’air de parler d’un robot culinaire, il est en fait un homme respectable, et en bon homo sapiens évolué, il maîtrise aussi le feu (passons sous silence le presque-incendie provoqué lors de la réalisation d’une friture pour la recette du Poulet aux arachides…). C’est le maître du grill. Le Master Shi-Fu du BBQ. Voilà pour ma révérence.
Tout ça pour dire quoi au fond ?
Rien mis à part que : ah la la la, j’en passerai des heures à vous parler de bouffe ! Même que j’ai été manger (avant un rendez-vous client nul) chez une très bonne photographe culinaire, ce dans le cadre d’un projet réalisé à l’agence. Autour de la table, que du monde que j’aime: styliste culinaire, tomates-bocconcini-basilic, photographe culinaire, tarte à l’oignon, etc.
Avec un super studio photo à l’arrière de sa super maison dans une super rue toute mignonne… bref, envie et frustration. Mais, on dit que la frustration peut être un bon moteur pour se lancer. Moi, ça me fait plutôt l’effet inverse, genre: bouhhh!!! Je suis nulle! Personne ne m’aime. Mais pourquoi me vous voulez du maaaaal !!?? – Sclérosée tendance tragédienne Grecque, quoi. Cependant, comme j’aime à dire du haut de mes 74 ans: “après la pluie, vient le beau temps” et voilà comment on en arrive, un samedi soir- BBQ annulé- amis injoignables à écrire un long post sur son blog et à poster les photos de supers brochettes de porc à l’ananas, sauce coco-cacahuètes (ça, c’était pour enfin commenter les photos).
Bisous et bon week-end !
* “Assitant” seulement parce que sa formation n’est pas encore achevée.
Et puis, le chef, c’est moi ! :-p