Bonnes adresses à Toronto- deuxième partie

Toronto : ses murs décorés et ses typos peintes à la main… On en veut plus ! (tribute to Fred)

Alors, où j’en étais restée ?

Pour ma deuxième journée à Toronto… je travaillais ! Oui, c’était le vrai but du voyage, mais dès que j’ai pu m’échapper du centre-ville, j’ai filé chez Anthropologie avec la bonne excuse d’aller chercher un cadeau à l’amie qui m’hébergeait * tousse * tousse *
Aaah… Comment résister à Anthropologie ? Les New-yorkers et fashionistas dans l’âme savent de quoi je parle : on y trouve de super vêtements… à prix d’or (hic !) mais surtout de belles collections de vaisselle et linges pour la maison à prix décent. J’ai été très raisonnable et ne suis repartie qu’avec deux bols que j’aurais sûrement l’occasion de vous montrer bientôt !

En continuant à me balader dans le quartier (Yorkville, il me semble), tout en me disant combien il était agréable de découvrir une nouvelle ville sous le soleil, je suis tombée nez à nez avec The Cookbook Store… et évidemment je suis rentrée ! Même si je savais que je n’allais pas continuer ma visite de la ville en portant 5kg de livres de cuisine sous chaque bras… je ne peux jamais m’empêcher de rentrer dans une librairie… J’y aime tellement l’ambiance, regarder les livres que je ne connais pas, sentir l’odeur du papier… s’en est presque maladif. Je n’ai pas pris de photos, mais on y trouve une grande sélection de livres de cuisine, du plus basique au très pointu. L’accueil et le service sont bons PAS SNOB et souriant… j’aime !

C’est de nuit que j’ai ensuite découvert les Beaches de Toronto (les plages… aaaah, fouler le sable pieds nus en février, c’est tellement réconfortant). Cette fois-ci, j’ai pris le tramway pour y aller. C’est un long voyage à faire d’esttttt en ouestttt, mais c’est plus reposant et sage (!) que de le faire à pied.
Je n’ai pas vraiment eu le temps de me promener sur l’est de Queen Street, mais j’ai repéré quelques supers coins/ shops dans Leslieville. Mon seul arrêt- motivé par les gargouillements de mon estomac- dans l’est de Queen  fut la Brick Street Bakery. Cette petite boulangerie de quartier offre des pâtisseries fraîches (j’ai pris un énooorme et délicieux sablé) et de gros pains « style vieille boulangerie anglaise » qui donnent vraiment très envie ! Encore une fois, la déco est soignée…on est dans le « Westmount »* de Toronto, on ne blague pas !

Et le soir, je suis retournée sur… Ossington Ave., yeah ! Je vous le donne en mille !
Quand j’aime quelque chose (disons au hasard, une rue ou un quartier), j’ai tendance à vite prendre mes habitudes, revenir sur les lieux, et visiter toutes les boutiques… comme une petite mémé à qui on n’enlèvera pas le plaisir de jouer au bingo tous les dimanches !!!

Au Levack Block

Vous aviez eu le droit au teaser dans le post précèdent, mais j’ai donc été manger (et boire des coups) au Levack Block : ambiance très pub anglais, gars qui parlent fort, burgers qui crépitent sur le feu… J’y ai donc mangé un super yummy burger ricotta avec sa généreuse viande parfumée au cumin ! Big. Juicy. The way it has to be. Mon accompagnateur s’est délecté de pierogis (saupoudrés de cumin !) très bon aussi m’a t-il confirmé. Comme je le rencontrai pour la première fois, je n’ai pas osé lui en piquer (héhéhé)… en dépit de mon amour sans faille pour les pierogis !

Malgré sa musique forte et ses joyeux drilles qui dansent autour de votre table, le Levack Block est plus considéré comme un restaurant/ pub qu’une boîte. On oscille-là à limite de la légalité… En effet, la loi interdit l’ouverture de boîte de nuits sur Ossington Ave. depuis que beaucoup de résidents du coin se sont plaints du bruit. C’est pourquoi tous ces « bars » offrent aussi à manger (je ne m’en plains pas !) et si les gens dansent…ben… « c’est pas notre faute mais c’est tant mieux pour le business » ! ;-)

Concert au Dakota Tavern

Après s’être remplis la bedaine, j’ai été contente de découvrir enfin un des lieux « culte » (m’a-t-on dit) des nuits Torontoises : le Dakota Tavern ! Avec un nom comme ça, impossible d’être déçue ! J’ai adoré ce lieu, qui m’a rappelé les bars en sous-sol de Cracovie (décidément…) ou Le Caveau des Oubliettes, à Paris. Le côté boîte de jazz un peu clandestin, refuge de vieux musicos où l’odeur âcre qui se dégage des pierres, les relents de sueur mêlés aux effluves de bière vous transportent tout de suite dans un autre monde. My name is Rob, and I am a country music lover ! Oooohhh Yeah !
Et oui, j’aime le bluegrass et j’aime le country (surtout en concert), les voix rauques et le rythme de la basse ! Ce soir-là, c’était plus « romantic country » pour le premier groupe et « folk » pour le deuxième… mais la faune était incroyablement dense et enjouée. La déco donne définitivement le ton, et même si vous n’êtes pas fan de ce genre de musique, vous y passez une très bonne soirée.

Décorations lumineuses au Gladstone Hotel

Enfin, moi, j’avais la chance d’être logée gratis, mais si vous cherchez un hôtel qui soit un peu plus que ça encore (et que vous avez un peu de sous-sous ou qu’on vous paye la chambre !), je vous recommande chaudement : Le Gladstone Hotel ou The Drake Hotel, qui ont vraiment la réputation qu’ils méritent. Plus proches de « concept rooms » que de simples hôtels. Allez voir leurs chambres et décorations sur leurs sites : une image vaut mille mots. J’imagine que si j’avais été leur cliente, j’aurais pu passer une journée entière à me balader dans les couloirs, admirer les chambres-tableaux toutes décorées différemment, les restos, bars sur le toit, lounges, et aller aux expos qui se tiennent à l’intérieur des salons !

J’étais un peu timide de m’aventurer seule à l’intérieur, mais j’attribue une mention spéciale au Gladstone pour sa déco lumineuse qui tranche avec le style Victorien de la superbe bâtisse. Tout un spectacle : même de l’extérieur !

Alléééé, je vous dis à bientôt pour la suite et fin de mes aventures et le récit final de ma 3e journée : the best one !!! Retrouvez les adresses plus bas, et les photos sur mon flickr.

* Westmount est un quartier de Montréal. Ah non, c’est vrai, Westmount ne s’est pas ralliée à la ville de Montréal lors de la fusion des municipalités autonomes. C’est donc une ville en soit, limitrophe de Montréal. Majoritairement habitée de l’élite anglophone : c’est mignon, propret et très fortuné.