Marshmallow Man ou Le camping devient plus amusant quand on a une tête en guimauve.
Grand Canyon, Arizona- août 2009
Un certain bon ami a cru bon de me dire que mon blog devenait chiant.
J’avoue, je l’ai mal pris. Moi qui essaye tant bien que mal et malgré mon aversion de départ pour ce support de construire quelque chose dont je serai heureuse (…)
Mais bon, mon karma de grenouille me fait naturellement rebondir sur les critiques et après la phase “boudin”, viens la réflexion.
Oui, c’est sûr, pour un certain lectorat habitué à mes facéties avec les mecs/ mes tranches de vies monotones/ ma loose légendaire/ mon quotidien beurré sur tartine… Parler bouffe, cuisine et chiffons ne doit pas vraiment être excitant à lire. Mais d’autres semblent apprécier aussi.
Voyez-vous, je suis dualité. Je suis graphiste et pourtant je donnerais tout pour vivre nue et planter des tomates toute ma vie (on peut faire les deux en même temps !)
J’aime me retrouver en pleine nature mais je ne sais pas combien de temps je pourrais me passer d’un H&M avant de sombrer dans l’alcoolisme (à sucer des feuilles d’agaves, puisque je vivrais en pleine nature).
Et puis, j’aime parler de moi, de mes histoires, mais pas sur un blog ouvert à des millions d’inconnus. J’aime uniquement torturé mes amis avec ces histoires-là. Par de loooongs mails de préférence.
Alors, voilà pourquoi ce blog ce dirige lentement mais sûrement vers cette nouvelle chose qui me pique : les photos de bouffe ! La compréhension et le soutien dont certains d’entres vous m’ont fait part, me pousse à produire plus et à me dépasser : et pour ça déjà un gros MERCI. Je sais que ce blog est perfectible, et je m’y attelle.
On va essayer de rock’n’rolliser tout ça. Et si Marshmallow Man ne nous aide pas, alors là, il n’y aura plus rien à faire !