Hawaii !
Celles et ceux qui suivent régulièrement mon blog savent à quel point j’avais envie d’y aller depuis longtemps.
Pourquoi ? C’est la première question que tout le monde m’a posé.
Avant de vivre au Québec (Hawaii, c’est loin de l’Europe ma bonne dame), je n’avais d’Hawaii que l’image des plages de sable fin et de ciels bleus. Un vieux pull Waikiki des années 90 de ma mère. Des ananas, des noix de coco, des fruits de la passion. Bref, des clichés de fille qui n’a rien vu.
Comment j’ai été piquée ? Par un mélange de récits de voyage d’amis qui y étaient allés ces dernières années et de photos d’une nature brute et sublime qui ont nourri mon obsession : “Mais attends, mais c’est ça Hawaii ? Mais JE VEUX Y ALLER !!”
Point géographie (nécessaire, car je on ne le sait pas vraiment à moins de s’intéresser de près à Hawaii): Hawaii, ce n’est pas qu’une île, mais huit, dont cinq plus majeures :
Il y a l’île très touristique d’Oahu, où vous avez de bonnes chances d’atterrir. Ici se trouve la fameuse Honolulu, Waikiki, Pearl Harbor… et il y a les plus petites îles de Maui, Moloka’i, Kaua’i – qui ont chacune leur propre identité et type de paysages (Maui est très “plages de sables blancs”, Moloka’i est moins show-off…) – et l’île d’Hawaii à proprement parler, surnommée “Big Island” (la Grosse Île), la plus jeune de toutes, volcanique à souhait.
Quelle île choisir et découvrir ? C’est la grande question ! Je pense que c’est le voyage que j’ai eu le plus de difficulté à préparer car je ne trouvais pas autant d’infos sur internet que pour d’autres destinations plus populaires (genre, le Mexique). Mais retenez bien : à chaque île ses envies ! (ça sonne slogan publicitaire, mais c’est vrai !)
Pour nous, c’était nature, nature et nature et si possible, pas trop de touristes. Bref, on voulait vivre dehors ! Après quelques recherches et en sondant nos amis autour de nous, Big Island et Kaua’i se sont imposées comme nos meilleurs choix.
Big Island pour son côté rough, la variété de ses paysages (volcans, plages, fôret tropicale) et Kaua’i (la si justement surnommée Garden Island, l’île Jardin), la plus petite et éloignée des îles, hyper verdoyante et moins touristique.
Est-ce-que ça vaut le coup de faire des sauts d’îles en îles et d’en découvrir plusieurs ? La réponse est cent fois OUI ! (on n’est pas tous les jours au milieu du Pacifique !)
Si nous étions à Big Island pour des vacances, j’ai eu la chance d’être invitée à un voyage de presse par le Bureau des visiteurs de Kaua’i à y passer trois jours –courts mais intenses– pour découvrir l’île !
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Avant de partir, Katerine m’avait donné un très bon conseil : “si il y a une place dans le monde où tu veux faire un baptême d’hélicoptère, c’est à Kaua’i !”
Et c’est ce qu’on a fait !
Oui, ça envoie du pâté ! :D
Je vous présente la Napali Coast, qui justifie presque à elle seule un voyage à Kaua’i !
Cette imposante côte émeraude de 22 miles de long, qui semble taillée au couteau et qui s’étend sur l’île comme un velours vert est partout quand vous tournez la tête. Grandiose. Sublime. Je manque de superlatifs tellement elle m’a éblouie !
On l’a survolé accompagné de notre super-pilote Guy (à prononcer “gaï”, mais qui nous a dit qu’on pouvait l’appeler Guy à la française! ;)) de la compagnie Mauna Loa. On a pu choisir de voler seulement à deux –l’Homme et moi– dans notre petit hélico, sans les portes, pour vivre “l’expérience totale” (j’ai fait ma brave, mais n’en menais vraiment pas large quand l’hélico a décollé !)
Heureusement, Guy était super sympa, hyper expérimenté, et nous a refilé tout plein de belles anecdotes sur l’île pendant notre vol. En tant qu’ancien pilote d’avion, il nous a confessé qu’il avait préféré renoncer aux vols longs courriers pour devenir pilote d’hélicopter : “la vraie expérience de vol”, selon lui. Guy et ses collègues peuvent survoler jusqu’à quatre fois par jour la Napali Coast… sans jamais se lasser. On le comprend, j’ai vraiment connu plus laid comme lieu de travail !
L’après-midi, on avait prévu de faire une randonnée dans le canyon de Waimea aka “le Grand Canyon du Pacifique” que vous apercevez ici en photo, mais c’était sans compter sur ma légendaire sensibilité-accrue-à toute-sorte-de transport-qui-secoue-un-peu-trop (euphémisme).
C’est donc sur la plage de Poi’pu qu’on a fini l’après-midi à relaxer et à se remettre de nos émotions ! J’ai donc déjà une excellente raison de revenir à Kaua’i (une fille dans l’avion nous a d’ailleurs dit qu’elle avait fait du camping dans le canyon de Waimea, je signe pour ça la prochaine fois !)
Le lendemain, après avoir survolé la Napali Coast, c’est entre ses eaux, en catamaran, qu’on a navigué pour pouvoir l’admirer de l’intérieur et entrer dans ses profondeurs.
On a d’abord filé à vive allure pour se retrouver au milieu du Pacifique, histoire de plonger avec de gros poissons multicolores qui font trois fois la taille de ta tête et admirer les coraux fous au fond de l’océan (la taille des coraux à Hawaii, c’est pas des blagues !) À la proue du catamaran, les plus braves essayaient de se maintenir en équilibre sur des trampolines, pendant que le capitaine s’amusait à les arroser, en prenant les vagues tel un cowboy des mers. Bref, joyeuse ambiance décontractée au soleil. Au retour, l’équipe a hissé la voile et on s’est laissés porter plus tranquillement sur les vagues, le temps d’un (ou plusieurs!) cocktail(s), d’une bière et d’un lunch sur le pont.
Oh mais qu’est-ce-que c’est ? Des dauphins !! miiiiii!
Si vous avez de la chance, vous pourrez peut-être aussi croiser des tortues…
Les beaux petits poissons arc-en-ciel au Marriott.
Un superbe point de vue sur la baie d’Hanalei, depuis la route (cette côte, nom de dieu !)
Pour notre dernière journée, c’est à pied qu’on a décidé de re-re-retomber en amour avec la Napali Coast.
On m’avait prévenu : “prévois de bonnes chaussures de marche si tu comptes faire de la rando sur la Napali, tu vas voir c’est raide !” (et mes Nike, ça fait pas?)
Pour les 4 premiers miles de la “Kalalau Trail” (il faut demander un permis des mois à l’avance pour la sillonner en entier), et si il n’a pas plu la veille, des baskets que vous n’aurez pas peur de salir sont suffisantes. Si le sol est mouillé, c’est en effet plus casse-gueule… car ça ne monte pas qu’un peu ! Surtout, prévoyez beaucoup d’eau fraîche pour votre randonnée, il fait très chaud !
Au fil de votre marche, vous verrez peut-être des surfers arriver depuis la mer pour marcher sur les sentiers pieds nus, à la fraîche (oui, pieds nus !)(comment ils se la pètent), mais ne soyez pas tentés de les imiter… vous n’êtes pas surfer !
Kelly, notre guide pour l’excursion- vraiment un cool dude qui connaît les sentiers de la Napali et Kaua’i de long en large et propose aussi des excursions en kayak qui ont l’air vraiment chouette sur la rivière Wailua.
La fleur de frangipanier, plumeria ou lei est partout à Hawaii (non, ce n’est pas qu’un mythe !)– , un symbole
de célébration, de paix, d’amour, pour souhaiter la bienvenue, etc.
D’ailleurs, si vous en glissez une derrière votre oreille, prenez soin de bien choisir votre côté : à gauche, si vous êtes prise ou mariée; à droite si vous êtes célibataire. C’était l’instant looove. ;-)
Bon forcément, tant d’aventures, ça creuse, alors petit apparté approprié :
QU’EST-CE-QU’ON MANGE À HAWAII?
(la deuxième question qu’on m’a le plus posée !)(surprenant)(pas vraiment)
Eh bien, on y mange une cuisine éclectique, aux multiples influences ethniques (j’aime pas trop le terme “cuisine fusion”) !
Je vous en reparlerai plus en détail dans mon prochain article, mais historiquement, à Hawaii, on ne trouvait pas grand chose à part des fougères et quelques petites baies. C’était wild.
Il existe tout de même une cuisine Hawaïenne authentique : bien souvent du porc Kalua ou laulau (du porc, ou parfois d’autres viandes) cuit en feuille de taro, toujours accompagné de ses deux boules de riz collantes, sa salade de macaronis et son poi : une pâte de taro mauve pâle au goût aigrelet. Bref, taro à tous les étages !
C’est du comfort food roboratif (faut aimer, nos papilles ne sont pas forcément habituées) mais je vous invite à y goûter ! Le camion de rue Hanalei Taro & Juice Co. d’où viennent le laulau et le sandwich Kalua au porc plus haut prépare de bonnes assiettes (et d’excellentes limonades et smoothies à base de taro). Tous leurs ingrédients viennent de fermes locales. D’ailleurs, ils proposent même des visites d’une ferme de taro (ça m’aurait bien botter d’y aller si j’avais eu plus de temps !)
Ça m’a aussi bien fait sourire de manger un pouding au chia à Hawaii, après mes “Hawaii en pot” que j’avais préparé ! ;-)
Après quelques heures à profiter des plages d’Hanalei, on fini par découvrir ce qui restera notre meilleur hôtel du séjour… ou, n’ayons pas peur des mots, de notre vie à ce jour : Le St Régis Princeville.
Cet hôtel n’a certainement pas volé sa réputation d’établissement haut-de-gamme et juste complètement enchanteur. Nous avons été accueillis dans notre chambre par une bouteille de champagne (#lagrossevie) et surtout une vue à couper le souffle. Croyez-moi, je n’ai jamais autant aimé ultra kiffé me faire un shampooing que dans cette salle de bain avec vue sur la baie d’Hanalei ! Merci la vie.
La soirée s’est conclue par un repas oh-so-romantic après s’être laissés envouter par un véritable hula : un spectacle de danse et de chants Hawaïens.
Puis, j’ai encore une fois tourné la tête,
aperçu la Napali Coast,
et suis retombée pour la énième fois amoureuse de Kaua’i.
Encore un grand merci au Kauai Visitors Bureau pour ces trois jours de découvertes au paradis ! Et à très bientôt pour la suite et notre road-trip à Big Island !
Adresses
Bonnes adresses à Kaua’i, Hawaii
✭ Comment aller à Kaua’i + s’y déplacer ?
• En avion, depuis l’Europe ou l’Amérique du Nord, le mieux est d’arriver à Honolulu puis de voler avec Hawaiian Airlines (il y des vols aux heures ou moins, presque tous les jours) vers l’aéroport de Kaua’i : Lihue.
• Pour se déplacer sur l’île, une voiture de location reste le meilleur choix ! À moins de vouloir faire du trek en montagne, une “compacte” fait le travail (on avait une Ford Focus) ! De manière générale, ça roule trèès lentement sur les routes (les limites de vitesse ne sont pas bien bien hautes et aux heures de pointe, ça roule encore plus au ralenti), donc allez-y avec votre “aloha spirit” et ne soyez pas trop pressés !
• Une plateforme qu’on m’a recommandé pour la location de voitures :
Discout Hawaii Car Rental
discounthawaiicarrental.com
• Plus d’infos sur le site Go Hawaii
gohawaii.com/en/kauai
✭ Où j’ai dormi à Kaua’i ?
• À Lihu’e :
Kaua’i Marriott
marriotthotels.com
• À Princeville :
St Regis Princeville ♥︎♥︎♥︎
stregisprinceville.com
+ il existe bien sûr plein d’autres alternatives moins onéreuses, B&B, etc. sur l’île. On peut également camper dans le canyon de Waimea (pensez à vérifier avant si vous avez besoin d’une autorisation).
✭ Où manger à Kaua’i ?
Deux bons food trucks très locavore que j’ai essayé:
• Kikuchi’s (à Lihue)
facebook.com/kikuchis
• Hanalei Taro & Juice Co
hanaleitaro.com
✭ Quoi voir à Kaua’i ?
• LA NAPALI COAST!!!! ♥︎♥︎♥︎ (vous l’aurez compris)(de long en large et en travers !)
• Mauna Loa Helicopter Tours ♥︎♥︎♥︎
Tour d’hélicopter d’une heure au-dessus de la Napali Coast et de Waimea Canyon
helicopter-tours-kauai.com
• Tours de catamaran : Captain Andy’s Sailing Adventures
napali.com
•Kayak Kaua’i (randonnées et tours de kayak)
kayakkauai.com
• Waimea Canyon
• J’ai davantage exploré la côte nord de l’île : je vous recommande de vous balader dans Hanalei, la ville grano de Kaua’i, d’explorer ses rues, son marché fermier (je n’y étais pas le bon jour, mais on me l’a vivement recommandé !), de longer sa baie et de tester toutes les plages autour (et toutes celles de l’île, pendant que vous y êtes, quand ça roule, on peut faire le tour de Kaua’i en deux heures) !